dimanche 15 mars 2015

Bonnard, jardins secrets

J’ai le grand plaisir de vous annoncer que mon Bonnard, jardins secrets vient de paraître aux Éditions de La Table Ronde, en format poche, collection « Petite vermillon ».


Je vous livre ici le prière d’insérer :
Pierre Bonnard (1867-1947) a été le témoin de toutes les avant-gardes, des nabis aux surréalistes, en passant par les fauves et La Revue blanche ; il a tout vu, participé parfois, sans jamais se laisser assujettir. Il invente sa liberté, dans sa vie comme dans son travail. Être de la sensation, sa peinture est une explosion de couleurs. Sur le motif, il saisit tout en un éclair et retourne peindre de mémoire à l’atelier, ce qu’il est l’un des rares à savoir faire. Scènes de rue, portraits, paysages, et des nus, des centaines de nus. Dans un même tableau, il sait mettre en scène l’intime intérieur et la luxuriance du jardin.
Profondément libre, non conformiste, mais dénué d’arrogance, cet homme d’allure austère est un ami de Jarry : il chante la « Chanson du décervelage » et lui confectionne des pantins pour son théâtre. Alors que ses toiles se vendent bien, cet artiste d’origine bourgeoise les laisse partir à moindre prix et mène une existence modeste.
Mais le plus singulier chez ce peintre de la féminité est son rapport aux femmes : la troublante Misia, l’énigmatique Renée, et la très mystérieuse Marthe, la compagne de sa vie, qu’il photographie et peint inlassablement, nue, comme pour dévoiler ce qu’elle lui cache. Et sa peinture, aussi sensuelle, aussi apparemment simple soit-elle, s’avère travaillée de jeux de miroirs et de perspectives renversées, de part en part codée.

 
Marthe dessinée par Bonnard dans un de ses agendas

Le livre est accompagné d’un joli cahier photo, où l’on voit l’artiste au travail, ou en compagnie de Ker-Xavier Roussel à Venise (photo prise par Vuillard lors de leur voyage dans la Sérénissime), des dessins (notamment un très joli de Marthe, sa femme) et une superbe photo du mur de l’atelier  par Brassaï, mise en scène quotidienne de la constellation qui anime le peintre… J’y reviendrai bientôt.


L’exposition Pierre Bonnard. Peindre l’Arcadie s’ouvre mardi 17 mars pour se clore le 19 juillet prochain.

Marthe dessinée par Bonnard, coll. particulière


Pour ma part, mes consœurs Florence Lorrain et Virginie me font l’amitié de m’inviter à leur librairie L’Art de la joie
142 rue Saint-Charles 75 015
le vendredi 27 mars à 19h30.
Si le cœur vous en dit, j’aurai la joie de vous y retrouver pour discuter de Bonnard autour d’un verre.



Pour celles ou ceux qui ne connaissent pas encore cette librairie, vous trouverez plus bas un petit plan.
Je vous tiens au courant sous peu des autres manifestations, et à bientôt !





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